LE PARC DES MARAIS
LES CP,CE1 et CM1 partiront à la découverte du parc des marais du Cotentin.
l'Espace naturel sensible
Découverte nature des marais
Observation d'oiseaux....
Visites guidées et animations
Sentiers de découverte
Jardin pédagogique
Des marais deux visages…
L’hiver,
à l’horizon le ciel et l’eau se confondent, les marais inondés -
on dit qu’ils sont “blancs” - donnent tout son sens à la presqu’île du Cotentin.
Au printemps,
les rivières retrouvent leur lit. Dans les vastes prairies,
les poissons laissent la place aux vaches, chevaux, oiseaux…
Un peu d'histoire
Né des eaux
Il y a quelques 8 000 ans, les marais du Cotentin et du Bessin formaient de profondes vallées.
La fonte des calottes glaciaires provoqua une remontée du niveau de la mer. A chaque marée basse, une couche d’argiles et de sables se déposait.
C’est de cette accumulation que sont nés les cordons dunaires à l’embouchure de la baie.
1 000 ans plus tard, à cause de ces cordons, la mer ne parvint que difficilement à pénétrer dans les marais,
ce qui permit l’accumulation de dépôts tourbeux d’eau douce pendant 5 000 ans. Puis, la mer réussit de nouveau à submerger partiellement les vallées. Une sédimentation fluvio-marine, la tangue, se déposa sur la sédimentation organique antérieure, la tourbe, qu’elle fossilisa.
C’est dans ces fonds de vallées progressivement comblés que les marais sont nés.
Fréquemment inondés, par les pluies hivernales trop lentement évacuées à marée basse, ils restaient souvent infranchissables.
De nombreux aménagements ont été réalisés afin de valoriser les marais :
canaux, fossés, chaussées et voies ferrées… structurent aujourd’hui le paysage.
Le génie de la porte à flots
Les portes à flots ont été conçues, au XVIIIème siècle, pour empêcher l’eau de mer de pénétrer dans les terres.
Elles sont actionnées par la seule force des eaux. Elles se referment à chaque marée montante et s’ouvrent à marée basse
pour que l’eau douce des rivières, accumulée en amont, puisse s’évacuer.
Elles se situent sur les principales rivières : la Douve, la Taute, la Vire, l’Aure, l’Ay et la Sinope.
A chaque saison, son marais
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De nos jours, les marais sont toujours marqués par le rythme saisonnier de l’eau.
Lorsque les pluies sont abondantes, en particulier l’hiver, les rivières débordent et les nappes phréatiques remontent.
Les prairies se transforment en vaste plan d’eau, on dit que les marais sont blancs. L’hiver, ces prairies humides se transforment en véritable déversoir pour les rivières, elles sont unifiées par la montée des eaux.
Dès le printemps, les prairies émergent des zones inondées. La vie végétale renaît. Vaches et chevaux sont mis à brouter sur les prairies.
L’été, vient la fauche du foin. En fin de saison, débute l’entretien des canaux et des fossés. En été, la platitude du bas pays est rompue
selon les vallées par des éléments verticaux comme les arbres isolés, les haies, les clôtures, les fossés envahis de roseaux.
La micro topographie du marais ne se révèle que lorsque les prairies sont fauchées ou pâturées. Chaque vallée se caractérise par un nuancier de couleurs, les pratiques agricoles leur donnent aussi une variété de textures.
Dès les premières pluies de l’automne, les bêtes retrouvent le haut pays en attendant la prochaine dépouille*.
Ce rythme saisonnier détermine les activités et les pratiques des différents usagers. Les marais restent le reflet des activités humaines qui y cohabitent :
l’agriculture, la pêche, la chasse, l’observation de la nature, le tourisme… Leur calme n’est que l’apparence trompeuse du moment.
*Dépouille : premier pâturage du marais commençant au printemps.
Faune et Flore
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› Halte migratoire, Le Parc se situe au cœur de la voie migratoire.
› Les oiseaux, Oiseaux nicheurs
› Quartier d’hivernage, Le littoral de la baie des Veys et de la côte Est accueille régulièrement plus de 25 000 limicoles en hivernage.